Société

© Thomas W. Geisbert, Boston University School of Medicine, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5
Le virus Ebola au microscope électronique © Thomas W. Geisbert, Boston University School of Medicine, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5

Il n’y a pas un, mais six virus Ebola à ce jour. Évolutive, la classification du virus distingue en effet six espèces suivant leur localisation initiale : Ebola Zaïre (virus identifié en 1976 dans la future RD Congo), Ebola Soudan (reconnu en 1979 au Soudan et en Ouganda), Ebola Reston (déterminé pour la première fois en 1983 à Reston, aux États- Unis), Ebola Forêt de Taï (ou Ebola Côte d’Ivoire, découvert en 1994, également en Guinée et au Liberia) et Ebola Bundibugyo (2008, issu d’une région ougandaise). La dernière souche virale confirmée est Ebola Guinée, qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest.

Leur sévérité pathologique varie : alors que la létalité d’Ebola Zaïre est théoriquement de 90 %, celle d’Ebola Soudan est moindre et celle d’Ebola Reston quasi nulle. Le taux de mortalité serait corrélé à la variabilité génétique des virus, de 30 % à 40% d’une souche à l’autre. Ainsi, Ebola Bundibugyo s’apparente davantage à Ebola Forêt de Taï, mais s’avère plus virulent que ce dernier.

La propagation interhumaine se réalise par le contact de sang, de selles et de liquides biologiques infectés ou de surfaces et matériaux souillés. Si les épidémies d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ne sont pas liées – la souche congolaise étant génétiquement proche à 99,2 % d’Ebola Zaïre –, l’émergence de la maladie s’accélère pour autant. Connaître les modes de propagation du virus dans son réservoir naturel et de transmission entre espèces différentes serait ainsi salutaire dans la prévention et le contrôle d’Ebola.

Article à retrouver dans Jeune Afrique (numéro double 2807-2808 - du 26 octobre au 8 novembre 2014).

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Le dernier séisme en Islande remonte au mardi 26 août 2014. D'une magnitude de 5,7, il est le plus violent dans la région depuis 1996 et a secoué Bárðarbunga, un immense volcan situé sous le plus grand glacier du pays. S'il entrait en éruption, le trafic aérien dans le nord de l'Europe et dans l'Atlantique Nord pourrait être perturbé, comme en 2010, avec l'éruption du massif volcanique Eyjafjöll. © Peter Hartree, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0
Le dernier séisme en Islande remonte au mardi 26 août 2014. D'une magnitude de 5,7, il est le plus violent dans la région depuis 1996 et a secoué Bárðarbunga, un immense volcan situé sous le plus grand glacier du pays. S'il entrait en éruption, le trafic aérien dans le nord de l'Europe et dans l'Atlantique Nord pourrait être perturbé, comme en 2010, avec l'éruption du massif volcanique Eyjafjöll. © Peter Hartree, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

Les eaux souterraines qui amorceraient certains changements chimiques pourraient permettre de mieux anticiper les tremblements de terre. En Islande, de telles variations ont pu être constatées quelques semaines avant deux séismes, rapportent des spécialistes. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (24/09/2014).

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Avec l'âge, la taille du cerveau diminue et sa structure s'altère. Cette dégénérescence naturelle peut provoquer des troubles de la mémoire et de la pensée plus marqués chez des sujets sédentaires que chez des sujets sportifs. Oxygéner le cerveau par le sport permettrait donc de ralentir le déclin mental. © Peinture de Nicolas Maes, Wikimedia Commons
Avec l'âge, la taille du cerveau diminue et sa structure s'altère. Cette dégénérescence naturelle peut provoquer des troubles de la mémoire et de la pensée plus marqués chez des sujets sédentaires que chez des sujets sportifs. Oxygéner le cerveau par le sport permettrait donc de ralentir le déclin mental. © Peinture de Nicolas Maes, Wikimedia Commons

Les sexagénaires, septuagénaires et octogénaires en bonne forme physique et amateurs d'activités sportives régulières protègent leur cerveau des lésions dues à l'âge. Ainsi, la mémoire, le langage ou encore l'apprentissage sont chez eux des fonctions cognitives moins dégradées que chez des individus moins actifs. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (25/09/2014).

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Jusqu'à 8.000 couches-culottes sont utilisées par enfant au cours de leur jeune âge, indique l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis. Des chercheurs ont trouvé un moyen de les recycler à l'aide de champignons « couchophages », comme on peut le voir sur cette photo. © Investigación y Desarrollo
Jusqu'à 8.000 couches-culottes sont utilisées par enfant au cours de leur jeune âge, indique l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis. Des chercheurs ont trouvé un moyen de les recycler à l'aide de champignons « couchophages », comme on peut le voir sur cette photo. © Investigación y Desarrollo

Fabriquées avec certains des matériaux les plus indestructibles sur Terre, les couches jetables sont une sérieuse cause de pollution de la nature. Aussi, un groupe de chercheurs expérimente un processus naturel de dégradation des vêtements souillés qui consiste à cultiver des champignons capables de réduire de 80 % le poids et le volume des couches-culottes. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (22/09/2014).

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Le programme Nouvel Horizon de l'association EcoOcéan Institut permet chaque année à des enfants, en rémission ou guéris d'un cancer, de partir une semaine à la découverte du monde marin. Oxygène, évasion, magie des rencontres avec la nature aquatique... Pour mieux revenir sur Terre et contribuer à la préserver.

Montage : Andréa Haug - Images : Laurence Barreau, Nathalie Di-Méglio, Laurent Laval et Delphine Leporé - Production : EcoOcéan Institut - 5 minutes - 2014

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Topio, un robot humanoïde, joue au ping-pong à Tokyo lors du Salon international de robotique en 2009. © Humanrobo, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Topio, un robot humanoïde, joue au ping-pong à Tokyo lors du Salon international de robotique en 2009. © Humanrobo, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Qu’ils soient auto-stoppeurs sur les routes canadiennes ou en passe de participer à leurs premières Olympiades en 2020 à Tokyo, les robots et leurs cousins immatériels (applications, logiciels, OS, etc.) continuent d’envahir notre quotidien et notre planète, parfois dans les endroits les plus incongrus. Voici un scan des domaines où ils progressent. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (18/08/2014).

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L'étude mathématiques montre que les geckos sont capables d'équilibrer la force de gravité en appliquant leur propre force à un mur. Ils peuvent appuyer et faire glisser leurs pattes vers leur corps sans tomber. © Biscutella, Wikimedia Common
L'étude mathématiques montre que les geckos sont capables d'équilibrer la force de gravité en appliquant leur propre force à un mur. Ils peuvent appuyer et faire glisser leurs pattes vers leur corps sans tomber. © Biscutella, Wikimedia Common

L’effet ventouse des geckos sur les murs repose principalement sur le pouvoir des soies dont sont pourvus ces petits reptiles. Des physiciens l’expliquent au travers d’un modèle mathématique qu’ils ont élaboré. Ces découvertes pourront servir à diverses applications dans la biomimétique et dans la robotique. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (18/08/2014).

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© Yang et al, Cell.
Dans les deux à trois jours suivant l'injection d'un gel spécial dans le sang d'une souris de laboratoire, son cerveau (C), ses reins (flèche noire en B), son cœur, ses poumons et ses intestins deviennent transparents. Le reste du corps (vue dorsale en A, vue ventrale en B) atteint le même état au bout de quinze jours. © Yang et al, Cell.

Des chercheurs américains ont mis au point une technique permettant de rendre des souris de laboratoire transparentes. Cerveau, poumons, estomac et reins, l’ensemble des organes peuvent alors être visualisés en 3 dimensions à l’intérieur même du corps du sujet d’étude. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (12/08/2014).

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© Floreal, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5
© Floreal, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5

Une greffe de cellules souches de muqueuse nasale effectuée pour rétablir la liaison nerveuse dans les membres inférieurs d’une jeune paraplégique a non seulement échoué mais aussi dégradé sa santé. Apparu progressivement, un semblant de nez lui a, en effet, occasionné de vives douleurs le long de sa colonne vertébrale. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (22/07/2014).

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