Environnement

Megaladapis edwardsi est l'une des trois à six espèces de ce genre de lémurien, disparu de Madagascar à l'arrivée des colons européens il y a 500 ans. Il ne ressemblait à aucun autre primate herbivore arboricole et n'a pu survivre à la déforestation et à la chasse. © FunkMonk (Michael B. H.), Wikimedia, CC by-sa 3.0
Megaladapis edwardsi est l'une des trois à six espèces de ce genre de lémurien, disparu de Madagascar à l'arrivée des colons européens il y a 500 ans. Il ne ressemblait à aucun autre primate herbivore arboricole et n'a pu survivre à la déforestation et à la chasse. © FunkMonk (Michael B. H.), Wikimedia, CC by-sa 3.0

Sept milliards d'êtres humains sur Terre : notre population se porte bien. Ce n'est pas le cas de nombreuses autres populations de vertébrés dans le monde : la moitié a chuté en quarante ans, essentiellement dans les milieux d'eau douce et dans les régions subtropicales. Plusieurs espèces animales mais aussi végétales disparaissent chaque année. Certaines ne sont plus là depuis des décennies alors que l'Homme consomme l'équivalent d'une planète et demie pour répondre aux besoins de ses activités. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (13/01/2015).

Share

Certains reptiles marins, comme le pélamide bicolore, peuvent passer jusqu'à 95 % de leur vie sous l'eau. Pour s'alimenter ? Non. Pour des raisons stratégiques : la forme en « S » de leur plongée, avec des phases de montée progressive, révèle une subtile exploitation de la colonne d'eau à diverses fins physiologiques et écologiques. Les moyens modernes d'investigation ont percé ces secrets reptiliens...
Mesurant parfois plus de 110 cm, les pélamides bicolores (Pelamis platurus) sont mal adaptés à la vie terrestre et sont relativement impuissants lorsqu'ils s'échouent. Grands apnéistes, ils sont en revanche capables de respiration cutanée, c'est-à-dire de récupérer l'oxygène de l'eau et d'y libérer du dioxyde de carbone. © Aloaiza, Wikimedia Commons, cc byb sa 3.0

Certains reptiles marins, comme le pélamide bicolore, peuvent passer jusqu'à 95 % de leur vie sous l'eau. Pour s'alimenter ? Non. Pour des raisons stratégiques : la forme en « S » de leur plongée, avec des phases de montée progressive, révèle une subtile exploitation de la colonne d'eau à diverses fins physiologiques et écologiques. Les moyens modernes d'investigation ont percé ces secrets reptiliens. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (09/12/2014).

Share

Les oiseaux vivant à la cime des arbres tropicaux, en Amazonie, comme cet Ara ararauna, accumuleraient moins de nouvelles espèces au cours du temps que ceux vivant dans le sous-bois. © Stopshutter, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Les oiseaux vivant à la cime des arbres tropicaux, en Amazonie, comme cet Ara ararauna, accumuleraient moins de nouvelles espèces au cours du temps que ceux vivant dans le sous-bois. © Stopshutter, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

L’émergence de nouvelles espèces animales ne résulterait pas uniquement de changements géographiques, comme la formation d’une montagne qui isolerait des populations les unes des autres et les ferait diverger avec le temps. La spéciation se poursuivrait bien au-delà, durant des périodes de stabilité. Du moins si l'environnement n'est pas trop perturbé. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (27/11/2014).

Share

Dans certaines populations animales, comme ici chez le babouin chacma, le plus grand risque couru par les petits en bas âge ne vient pas des prédateurs ni des maladies, mais des mâles de leur propre espèce, capables de les tuer pour garantir leur propre lignée. Ce comportement est responsable jusqu'à 70% de la mortalité infantile. © Tom Adams, domaine public
Dans certaines populations animales, comme ici chez le babouin chacma, le plus grand risque couru par les petits en bas âge ne vient pas des prédateurs ni des maladies, mais des mâles de leur propre espèce, capables de les tuer pour garantir leur propre lignée. Ce comportement est responsable jusqu'à 70% de la mortalité infantile. © Tom Adams, domaine public

Un infanticide a lieu chez certaines espèces de mammifères lorsqu'un mâle prend la tête d'un groupe composé essentiellement de femelles. En tuant les petits, le nouveau dominant accélère le retour à l'état reproductif des femelles et s'assure ainsi une descendance issue de ses gènes. Pour protéger leur progéniture, les femelles développent des stratégies payantes. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (22/11/2014).

Share

Un échantillon de la mégafaune vivant sur des mottes d'hydrocarbure (échelle blanche : 10 cm) : (A) Saccocalyx pedunculata, (B) une possible éponge Hexactinella sp., (C) une éponge rossellidée, (D) Farrea sp., (E) Anthomastus sp. et Psychrolutes macrocephalus, (F) une éponge jaune Paramuricea sp., (G) Actinernus michaelsarsi, (H) et (K) des brisingidées, (I) une ophiure sous l'asphalte, (J) un individu échinoïde. © Jones et al., Deep Sea Research Part I: Oceanographic Research Papers
Un échantillon de la mégafaune vivant sur des mottes d'hydrocarbure (échelle blanche : 10 cm) : (A) Saccocalyx pedunculata, (B) une possible éponge Hexactinella sp., (C) une éponge rossellidée, (D) Farrea sp., (E) Anthomastus sp. et Psychrolutes macrocephalus, (F) une éponge jaune Paramuricea sp., (G) Actinernus michaelsarsi, (H) et (K) des brisingidées, (I) une ophiure sous l'asphalte, (J) un individu échinoïde. © Jones et al., Deep Sea Research Part I: Oceanographic Research Papers

En Atlantique, des dizaines d’espèces animales sous-marines ont été découvertes vivant sur des mottes d’asphalte formées à la suite de rejets naturels de pétrole. Cette richesse nous en dit plus sur ces écosystèmes particuliers. De quoi guider les politiques environnementales en matière d’exploitations pétrolières offshore. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (13/11/2014).

Share

La station de ski d'Autrans (Vercors) a ouvert le premier « Forum de la Transition » de Mountain Riders, en décembre dernier, et s'est à nouveau retrouvé fin janvier pour approfondir des actions concrètes. © Mountain Riders
La station de ski d'Autrans (Vercors) a ouvert le premier « Forum de la Transition » de Mountain Riders, en décembre dernier, et s'est à nouveau retrouvé fin janvier pour approfondir des actions concrètes. © Mountain Riders

Lisez mon reportage sur les actions de Mountain Riders en faveur de la transition écologique dans les stations alpines de sports d'hiver.

Disponible en kiosque et en magasins bio :
"Pour des stations de ski plus écologiques"
Provence Durable - n°2 - hiver 2015

Share

Les grands dauphins et, sous réserve, les baleines et les marsouins seraient capables de s’orienter dans les océans grâce au champ magnétique terrestre. Un dysfonctionnement de cette aptitude pourrait expliquer les échouages massifs fréquemment observés sur le littoral. © Andréa Haug
Les grands dauphins et, sous réserve, les baleines et les marsouins seraient capables de s’orienter dans les océans grâce au champ magnétique terrestre. Un dysfonctionnement de cette aptitude pourrait expliquer les échouages massifs fréquemment observés sur le littoral. © Andréa Haug

Certains cétacés possèdent une sensibilité à un champ magnétique, c'est ce que révèle une étude expérimentale. Bien que les processus en jeu restent méconnus, cette découverte scientifique ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension du monde sensoriel des dauphins. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (12/11/2014).

Share

En Europe, les oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, ont subi depuis les années 1980 une diminution massive de leurs populations, avec une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle. © Dimitri Tortera, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0
En Europe, les oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, ont subi depuis les années 1980 une diminution massive de leurs populations, avec une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle. © Dimitri Tortera, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

En seulement trente ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu du Vieux Continent pour une population totale estimée à 2 milliards d’individus. Si certaines espèces rares se portent mieux, les plus communes sont en revanche plus vulnérables. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (10/11/2014).

Share

L'anole vert s'appelle aussi anole à gorge rouge en référence à son fanon gulaire que le mâle déploie pour séduire les femelles ou impressionner ses rivaux. Du fait qu'il change de couleur, on le nomme aussi caméléon américain, bien qu'il ne fasse pas partie de la famille des caméléons. © PiccoloNamek, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
L'anole vert s'appelle aussi anole à gorge rouge en référence à son fanon gulaire que le mâle déploie pour séduire les femelles ou impressionner ses rivaux. Du fait qu'il change de couleur, on le nomme aussi caméléon américain, bien qu'il ne fasse pas partie de la famille des caméléons. © PiccoloNamek, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Un reptile originaire de Floride s'est déplacé vers des perchoirs élevés suite à l'invasion de son territoire par une espèce du même genre arrivée des Caraïbes. Sa survie dans ce nouveau milieu a été assurée par des modifications étonnamment rapides de la morphologie de ses pattes. Cette découverte montre que des interactions entre espèces apparentées peuvent conduire à un changement évolutif sur une courte échelle de temps, même chez des vertébrés. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (30/10/2014).

Share

À l'état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d'ailes grises qu'il agite continuellement et d'antennes très développées pour déceler l'odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
À l'état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d'ailes grises qu'il agite continuellement et d'antennes très développées pour déceler l'odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

L'énigme de la rencontre amoureuse entre le mâle et la femelle chez le papillon de nuit vient d'être résolue à l'aide des mathématiques. L'explication réside dans la trajectoire des particules odorantes émises par la reine du soir et la sensibilité olfactive de ses prétendants. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (27/10/2014).

Share